Étude sur la dynamique du secteur informel au Congo. - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Pré-Publication, Document De Travail Année : 2016

Étude sur la dynamique du secteur informel au Congo.

Bardin Bahouayila

Résumé

L’économie des pays en développement, africains notamment, est caractérisée par la coexistence d’un secteur formel et d’un autre dit informel. Ce dernier occupe, selon les pays et les zones urbaines ou rurales, 70 à 80 % de la population active. Au cours des dernières années, son expansion a été favorisée par les crises économiques cycliques et l’application de politiques d’ajustement structurel. Aujourd’hui, aucun domaine de la vie économique et sociale des pays en développement n’échappe à l’emprise du secteur informel. Ce secteur touche presque tous les domaines, en partant du domaine de l’agriculture à celui des TIC. Et ce, jusque dans les zones les plus reculées de beaucoup de pays de la région. L’informel crée des opportunités économiques qui contribuent à la richesse nationale ainsi qu’à la création d’emplois et d’activités créatrices de revenus au profit de diverses catégories sociales. Au Congo, le secteur informel semble être la partie visible et invisible de l’économie. Utilisé par tous, exploité par chacun quand l’occasion s’y présente, il constitue à n’en pas douter un nouveau secteur économique qui puise sa force dans le besoin, la créativité, l’imagination de ses promoteurs et permet de faire des hyper profits. Cependant, l’économie informelle est caractérisée par une précarité des emplois et freine les perspectives de développement du pays en raison de la concurrence déloyale qu’il fait aux entreprises formelles. De ce fait, un débat fondamental porte sur le fait de savoir comment l’Etat congolais doit réduire ce secteur afin d’éloigner ses employés à des emplois précaires et d’aboutir à des activités plus productives, croissantes et à des emplois de meilleure qualité. Comment structurer ce secteur pour qu’il sorte de la clandestinité ? Ceci dans le but d’améliorer les conditions de vie des ménages. Le ministère des petites et moyennes entreprises au Congo a été créé pour atteindre cet objectif. Depuis plus de dix ans, il réfléchit sur des stratégies et politiques favorisant à rendre légale ce secteur. Quelques impôts ont été créés, spécialement adaptés à leur mode de travail : la patente, l’impôt forfaitaire, etc. Bien que le gouvernement ait connu quelques problèmes d’application dus au manque de communication, aujourd’hui quelques Unité de Productions Informelles (UPI) paient la patente et d’autres impôts. Ainsi, au regard des efforts fournis par le gouvernement pour rendre formel ce secteur, nous pouvons nous poser la question de savoir si le gouvernement est sur la bonne voie. En d’autres termes, est ce que le nombre d’UPI a diminué au Congo ? Est-ce que le nombre des UPI enregistrées auprès des structures de l’Etat a augmenté ?
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Bardin Bahouayila. Étude sur la dynamique du secteur informel au Congo.. 2016. ⟨hal-01317706⟩
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