Trompe-l’œil, simulacres et vérités dans le monde hispanique - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
N°Spécial De Revue/Special Issue Année : 2012

Trampantojo, simulacros y verdades en el mundo hispánico

Trompe-l’œil, simulacres et vérités dans le monde hispanique

Résumé

Practicado por pintores muy serios, – Sánchez Cotán, Zurbarán, Velázquez – o por genios extravagantes –Salvador Dalí por ejemplo–, el trampantojo pictórico floreció en a lo largo de varias épocas en la pintura hispánica y, más generalmente, en las artes occidentales. Los trabajos reunidos en el número 2 de la revista Líneas nos llevan del siglo XVII –es “La ventana en trampantojo de Sánchez Cotán », estudiada por Sophie Degenne – al siglo XXI pictórico, sea español, sea hispanoamericano, presente en el madrileño Gerardo Pita (en el artículo de Denis Vigneron) o en las obras de Frida Kahlo, Antonio Berni o Claudio Bravo, de las cuales Juan Carlos Baeza Soto desvela la ontología. Aunque produce un efecto “más verdadero que la naturaleza”, el trampantojo nace de la voluntad de “engañar”, y actúa sobre el espectador pasmado, literalmente presa de los “falsos semblantes”, como recuerda el término de “trampantojo”. Pero como se percibe solo en el momento en que se desmiente, y el espectador toma conciencia de que fue engañado por sus sentidos, instaura una dialéctica entre verdad y mentira, y tiende un puente entre la realidad y la ficción.
Pratiqué par des peintres ô combien sérieux – Sánchez Cotán, Zurbarán, Velázquez – ou par des génies fantaisistes – Salvador Dalí par exemple –, le trompe-l’œil pictural a fleuri à des époques variées dans la peinture hispanique et, plus généralement, dans les arts occidentaux. Les travaux sélectionnés dans ce numéro 2 de Líneas nous conduisent du XVIIe siècle – c’est « La fenêtre en trompe-l’œil de Sánchez Cotán », étudiée par Sophie Degenne – au XXIe siècle pictural, qu’il soit espagnol ou latino-américain, présent chez le madrilène Gerardo Pita (dans l’article de Denis Vigneron) ou encore chez Frida Kahlo, Antonio Berni ou Claudio Bravo, dont Juan Carlos Baeza Soto dévoile l’ontologie. Tout en produisant un effet « plus vrai que nature », le trompe-l’œil naît de la volonté de « tromper », et il agit sur le spectateur médusé, littéralement pris au piège des faux-semblants, comme le rappelle le terme espagnol de « trampantojo ». Mais parce qu’il n’est perceptible qu’au moment où il est démenti, où le toucher vient se substituer à la vue, et où le spectateur prend conscience d’avoir été abusé par ses sens, il instaure une dialectique entre vérité et mensonge, et tend un pont entre le réel et la fiction.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01287531 , version 1 (13-03-2016)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01287531 , version 1

Citer

Pascale Peyraga. Trompe-l’œil, simulacres et vérités dans le monde hispanique. 2, 2012, Líneas. ⟨hal-01287531⟩

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