T. Oeuvres-complètes, . Vii-viii-«-ce, . Monde, . Un, . De et al., Réédité en 2008 aux Mille et une nuits 42 OEuvres complètes, t. VII-VIII, p. 522 sq. 43 OEuvres complètes, t. VII-VIII, p. 525. 44 Dans les Soirées, il associe l'autorité de saint Paul à cette pensée Soirées de Saint- Pétersbourg, et la note V. 45 Éclaircissement sur les sacrifices 466. 48 Soirées de Saint-Pétersbourg Éclaircissement sur les sacrifices, pp.509-736, 1966.

R. Oeuvres, R. Laffontoeuvres, and . Laffont, Cet article confirme le fait que Maistre pouvait connaître le « symbole des apôtres » dans la formulation que nous avons donnée : Lire les Pères de l'Église, 1978, chapitre 1, par soeur Gabriel Peters) ne contredit pas vraiment cette passivité, puisque ce Christ n'a aucune initiative. L'erreur disparaît toute seule devant lui : « il sanctifie le Panthéon par sa présence, et l'inonde de sa majesté. » Il lui suffit d'être présent pour avoir de l'effet. 62 Cette nuance différencie Sénèque d'Épictète, dont la vertu est seulement humaine : « Depuis Épictète jusqu'à l'évêque de Weimar, et jusqu'à la fin des siècles, ce sera sa manière invariable et sa loi nécessaire. Elle ne connaît pas l'huile de la consolation. Elle dessèche, elle racornit le coeur, et lorsqu'elle a endurci un homme, elle croit avoir fait un sage ». Soirées de Saint-Pétersbourg sq. 63 Maistre ne serait probablement pas d'accord pour associer l'éventuelle sensualité féminine de la nymphe avec la masculinité du Christ, 59 Ibidem. 60 Maistre cite différents « symboles » dans les Soirées de Saint-Pétersbourg, 4 e entretien la victime des victimes, Éclaircissement sur les sacrifices (ibid.), p. 836. La description de l'entrée triomphale du Christ au Panthéon dans la conclusion de Du Pape (Droz La spécificité de Sénèque est d'avoir été plus ouvert à l'inspiration divine, parce qu'il a vécu peu après la naissance du Christ. Voir le 9 e entretien des Soirées qui seule permet de comprendre que la vérité est une nymphe christique (4) et que la compréhension de la nature (3) et le développement de la pensée, pp.569-710, 1966.

. Remontez-aux-siècles-passés,-transportez-vous-À-la-naissance and . Sauveur, Ces idées étaient universellement répandues ; et comme elles prêtaient infiniment à la poésie, le plus grand poète latin s'en empara

U. Tel-hommage-est-un-signe, à la poésie et que Maistre parle aussi du christianisme comme d'une « couleur 69 » : elle est aussi la seule manière d'exprimer la vérité, ou plutôt une vérité particulière qui n'est pas faite d'identité mais d'analogie. Conclusion On voit la richesse de sens qu'on peut tirer de cette note de lecture un peu étrange Du point de vue de la parfaite vérité, elle est probablement une erreur, mais Maistre montre que cette erreur possède de nombreux liens avec la Révélation chrétienne. Grâce à sa maîtrise de la culture rationaliste des Lumières, de la philosophie antique stoïcienne réactualisée et des Écritures, il réunit des pensées que les Lumières avaient séparées, la religion et la philosophie, la science et la 65 Notre démonstration n'est entièrement convaincante que si nous sortons de la phrase « et qui semble à R. et à tant d'autres, une production de la plus grossière barbarie », comme l'avaient fait avant nous Dermenghem et Triomphe. Nous croyons pouvoir les suivre, parce que cette relative semble une parenthèse accessoire, considérée comme une digression par Maistre lui-même qui a besoin d'employer « dis-je » pour signaler qu'il reprend le fil de son illumination. 66 « Semblable à un acte de guerre, le sublime maistrien, dans son combat contre les idées fausses, transforme l'écrivain en soldat d'une cause apologétique dont il modernise le discours, en lui insufflant une nouvelle énergie polémique, Pierre Glaudes, « Maistre et le sublime de la Révolution. Enjeux d'une conversion esthétique », REM n°14 Voir aussi Joseph de Maistre et les figures de l'histoire, trois essais sur un précurseur du romantisme français, Cahier romantique n°2, Virgile était bien poète et prophète : pourquoi pas Maistre ? La poésie n'est pas seulement une « couleur » qui ornerait la vérité, puisque certaines idées « prêtent infiniment Maistre, ce 'poète de l'indicible' tente de renouveler le discours des historiens, en l'ouvrant sur l'insondable, l'infini et l'obscur » 67 Certes le propos est mis dans la bouche du sénateur et non du comte. 68 Soirées de Saint-Pétersbourg une couleur que n'avaient pas les ouvrages antérieurs à cette grande époque. » (soulignement de Maistre) Soirées de Saint-Pétersbourg, 9 e entretien, pp.195-762, 1997.