Douleurs animales. Les identifier, les comprendre, les limiter chez les animaux d’élevage
Résumé
Les rencontres Animal et Société d’avril 2008 n’ont pas fait se rencontrer des animaux et des humains : il y a le salon de l’Agriculture pour cela, la SPA, voire notre assiette. Elles ont permis d’approfondir les rapports entre l’animal et l’homme1. Les participants s’étaient accordés sur la nécessité de clarifier la notion de douleur chez les animaux. Les amis des bêtes eux-mêmes peu- vent s’y tromper : l’animal qui a mal ne le montre pas toujours. Tout au plus peut-on s’accorder qu’à l’inverse de quelques amateurs de piercing et autres jeux subtils, il y a de fortes chances pour que l’animal ne soit pas adepte du « patior ergo sum ». Il fallait donc, si l’on veut interroger les conséquences en termes de bien-être animal de nos méthodes d’élevage et de sélection d’animaux de rente, se mettre d’accord sur la notion même de douleur. Rappelons qu’il y a moins de trente ans encore, il était recommandé d’opérer les nourrissons de moins de 9 mois sans produits contre la douleur. Et la médecine humaine a d’abord voulu caractériser la douleur du nourrisson, avant de la combattre. Nous savons maintenant qu’au contraire, hypersensible, le nourrisson ne met en place que tardivement les mécanismes de contrôle de la douleur.
Domaines
Environnement et Société
Format : Autre
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
Commentaire : Texte intégral
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