Un phénomène mal connu : les élevages de loisirs autour des villes
Résumé
Depuis début 1995, un programme pilote de recherche et développement (R&D) réunissant chercheurs et acteurs du développement a été engagé dans la région Languedoc-Roussillon (avec l'aide de l'INRA - Délégation à l'Agriculture, au développement et à la prospective - et de la Région). Parmi les thèmes traités, un travail d'investigation porte sur les relations entre l'élevage et le territoire (Moulin et ai, 1996) dans une zone soumise à l'influence urbaine de Montpellier, les deux cantons de Ganges et Saint-Martin-de-Londres (petite région des Hautes Garrigues, figure 1).
Le territoire d'étude, à caractère rural, présente un certain nombre de caractéristiques communes aux zones de garrigue de la région Languedoc-Roussillon : nombreux espaces de landes et de bois à base de chêne vert sur les coteaux et les collines anciennement valorisés par la production de bois et par l'élevage ovin (toujours présent), viticulture dans les bassins fertiles, habitudes ancrées de consommation des espaces « naturels » par les chasseurs, les promeneurs ou autres ramasseurs de champi- gnons... La proximité de la métropole languedocienne - située à moins d'une heure du village le plus éloigné - a des conséquences multiples sur la zone (Cortès, 1995) : urbanisation résidentielle des bourgs les plus proches (15 à 20 km ; moins d'une demi-heure) et de ceux situés sur les principaux axes routiers, développement important des loisirs de pleine nature et de la fréquentation des espaces agricoles et naturels (chasse notamment), effet de gradient suivant Féloignement de la ville et les temps de déplacement nécessaires, transformations de l'espace, etc.
Domaines
Environnement et Société
Format : Autre
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
Commentaire : Texte intégral
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