La qualité environnementale des vins : différenciation ou conventionnalisation?
Résumé
Pourquoi avoir choisi de s’intéresser au vin? D’une part, parce que c’est une culture pérenne, encore plus que les vergers fruitiers. Les vignobles ont parfois des centaines d’années. Les parcelles accumulent donc les produits de traitements qui ne sont pas lessivés. Ensuite parce que c’est une sinon la culture la plus gourmande en pesticides. Un facteur est souvent cité pour expliquer cette très grosse consommation: la valeur ajoutée exceptionnelle du produit agricole vin qui rend le coût des pesticides très faible en regard des gains de productivité. De plus, la vigne affronte trois « impasses » techniques, l’esca, la flavescence et le court noué. L’action et son interprétation est donc prise dans des obstacles et des freins qui expliquent déjà que les vignerons ne changent pas leurs pratiques. D’où l’idée de se démarquer de cette façon de penser et de s’intéresser à ceux qui changent de pratiques plutôt que de relancer la recherche sur les raisons qui font que ceux qui n’agissent pas n’agissent pas.
Domaines
Sciences du Vivant [q-bio]
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