Caractérisation de la tolérance à l’ombrage des jeunes semis de Hêtre et comparaison avec les essences associées - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Revue forestière française Année : 2005

Caractérisation de la tolérance à l’ombrage des jeunes semis de Hêtre et comparaison avec les essences associées

Résumé

Beech is considered to be a shade-tolerant species, at least while it is juvenile. It is nonetheless quick to take advantage of clearings in the canopy to grow significantly faster. In this article, the authors compare the functional features connected with photosynthesis and light interception of cultivated beech seedlings subjected to various levels of light with those of accompanying species. They show that none of these features taken alone is able to account for these species’ degree of shade-tolerance. However, for individuals to be able to survive in weak light conditions, it is essential for the annual carbon balance on the scale of those individuals (including losses by all organs through respiration) to be positive. Combined features suc as ratio of the leaf area to total biomass, or moreover, the per biomass unit light interception efficiency for a given illumination, are indicators of that balance and hence of the degree of shade-tolerance. The value o these two indicators however decreases as a function of seedling size and at an increasing rate when growt is intense. On this basis, slow growth is in itself a characteristic of shade-tolerance. In the article, the authors develop this idea and match it up against a set of data derived from their experiments.
Le Hêtre est considéré comme une essence tolérante à l’ombrage, au moins dans son jeune âge. Il est néanmoins capable de tirer profit rapidement de trouées dans les couverts pour présenter une remarquable accélération de sa croissance. Dans cet article, nous comparons les traits fonctionnels liés à la photosynthèse e à l’interception de lumière, de semis de Hêtre cultivés sous différents niveaux de lumière à ceux d’essences accompagnatrices. Nous montrons qu’aucun de ces traits pris séparément ne suffit à caractériser le niveau de tolérance à l’ombrage de ces essences. Par contre, il semble que, pour permettre la survie des individus sous faible lumière, il soit indispensable que le bilan annuel de carbone à l’échelle de ces individus (en incluant les pertes par respiration de tous les organes) soit positif. Des traits composites comme le rappor entre la surface foliaire et la biomasse totale, ou mieux encore comme l’efficacité d’interception de la lumière par unité de biomasse peuvent, sous un éclairement donné, être des indicateurs de ce bilan et donc du degré de tolérance à l’ombre. Ces deux indicateurs diminuent cependant avec les dimensions des plants, e ce d’autant plus rapidement que la croissance est active. Dans ces conditions, une croissance lente est en soi une caractéristique de tolérance à l’ombrage. Dans cet article, nous développons cette idée et la confrontons à un ensemble de données issues de nos expériences.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01189186 , version 1 (01-09-2015)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01189186 , version 1
  • PRODINRA : 12859

Citer

Erwin Dreyer, Catherine Collet, Pierre Montpied, Hervé Sinoquet. Caractérisation de la tolérance à l’ombrage des jeunes semis de Hêtre et comparaison avec les essences associées. Revue forestière française, 2005, 57 (2), pp.175-188. ⟨hal-01189186⟩
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