Plasma and ovarian oestradiol and the variability in the LH surge induced in ewes by the ram effect
Résumé
The proportion of anoestrous ewes ovulating after exposure to a sexually active ram is variable mainly due to whether an LH surge is induced. The aim of this study was to determine the role of oestradiol (E2) in the ram-induced LH surge. In one study, we measured the plasma concentrations of E2 in ewes of different breeds before and after the 'ram effect' and related these patterns to the presence and latency of the LH surge, while another compared ovarian responses with the 'ram effect' following exposure to rams for 2 or 12 h. In all ewes, the concentration of E2 increased 2-4 h after rams were introduced and remained elevated for 14.5±0.86 h. The quantity of E2 secreted before the LH surge varied among breeds as did the mean concentration of E2. The granulosa cells of IF ewes collected after 12 h exposure to rams secreted more E2 and progesterone and had higher levels of StAR than the 2 h group but in MV ewes there was no differences between these groups for any of these parameters. These results demonstrate that the LH surge induced by the rams is a result of increased E2 secretion associated with increased levels of STAR in granulosa cells and that these responses varied among breeds. The results suggest that the variable occurrence of a LH surge and ovulation may be the result of variable ovarian responses to the 'ram effect' and insensitivity of the hypothalamus to the E2-positive feedback signal.
La proportion des brebis en anoestrus qui ovulent après exposition à un bélier sexuellement actif est variable et ceci est du à l’induction ou non d’un pic de LH. Le but de cette étude était de déterminer le rôle de l’oestradiol dans l’induction par le bélier d’un pic de LH. Dans une étude nous avons mesuré les concentrations plasmatiques d’oestradiol chez des brebis dedifférentes races avant et après l’effet bélier et relié ces profilesà la présence et la latence des pics de LH. Dans une autre étude nous avons comparé les réponses ovariennes à l’exposition à un bélier pendant 2 ou 12 h. Chez toutes les brebis les concentrations d’oestradiolaugmentent 2 à 4 h après l’introduction des béliers et restent élevées pendant 14.5 ± 0.86 h. La quantité d’oestradiol secrétée avant le pic de LH et la concentration moyenne d’oestradiol varient selon les races. Les cellules de la granulos
a collectées après exposition au bélier pendant 12 h sécrètent plus d’oestradiol et de progestérone
en culture et ont des niveaux de mRNA de STAR (Steroidogenic acute regulatory protein) plus
élevés qu’après exposition au bélier pendant 2 h chez les brebis de race Ile de France qui ovulent fréquemment après effet mâle que chez les brebis Mouton Vendéen. Ces résultats montrent que le pic de LH induit par le bélier est lié à une augmentation de la sécrétion d’oestradiol associée à une augmentationdes niveaux de STAR dans les cellules de la granulosa et que ces réponses varient suivant les races. Ces résultats suggèrent que la variabilité dans l’apparition des pics de LH et de
l’ovulation est due suivant les races à la réponse ovarienne à l’introduction des béliers et à la
sensibilité de l’hypothalamus au feedback positif de l’oestradiol.