. Parmi-les-Études-sur-primo-levi-que-ma-recherche-présuppose, je voudrais notamment mentionner: C. Cases, «L'ordine delle cose e l'ordine delle parole» (1987), in: Primo Levi: un'antologia della critica, a cura di Ernesto Ferrero, pp.5-33, 1987.

M. Porro, P. Levi, E. Mattioda, . Saggio-su-primo, and . Levi, Tous ces critiques me semblent avoir toutefois négligé (ou traité trop brièvement) un aspect important de l'oeuvre de Levi. On souligne l'importance, chez Levi, de la dialectique de l'ordre et du désordre; on oublie que le discours de Levi est tout d'abord un plaidoyer contre la violence et contre l'asservissement sous toutes ses formes (politiques, psychologiques, techniques, naturelles), ainsi qu'une revendication ininterrompue de la liberté et de l'action. C'est ce registre de la liberté ? signifiée tantôt par la conscience, par la lucidité, par la raison maîtrisant la nature, pp.435-475, 1997.

T. S. Levi-a-Également-repris-dans-sa-recherche-des-racines-un-passage-tiré-du-drame-de, Eliot Murther in the Cathedral (OP II, 1510) L'oeuvre d'Eliot, et notamment son poème The Waste Land, magnum opus du modernisme et du nihilisme littéraires, sont à l'origine de deux de ses poésies (OP II, 538, 575) Le morceau inclus par Levi dans son anthologie est le choeur des femmes de Canterbury qui se trouvent dans la cathédrale au moment du meurtre de l'archevêque Thomas Becket: «quelque chose est arrivé ? commente Levi ? qui ne sera jamais réparé», une «instant eternity of evil and wrong», un instant éternel de malice et de tort. «Pour l'effacer il faudrait laver le vent et nettoyer le ciel». Le Mal ainsi décrit par Eliot, est l'oeuvre de l'homme, mais la nature même ? l'air

. Le-fabricant-de-miroirs, L. Paris, and . Levi, 12 «La materia Cette même impassibilité a en revanche un sens entièrement négatif dans le compte rendu de Levi sur le Chant du peuple juif massacré de Katzenelson: «Alle domande del Giobbe moderno nessuno risponde, nessuna voce esce dal turbine. Non c'è più un Dio nel grembo dei cieli " nulli e vuoti " , che assistono impassibili al compiersi del massacro insensato, alla fine del popolo creatore di Dio» (OP I, p. 1156-7; nous soulignons). L'impassibilité, l'indifférence, le refus de répondre par une parole humaine caractérise également l'attitude des SS à l'égard des détenus dans les camps. 13 Relevons cependant qu'on peut trouver une thématique semblable chez Rousseau. 14 FM, 56, pp.59-641, 1976.

S. Cela-reste-vrai-même and . Levi, à qui il reproche d'être «esclave de lui-même», ou comme celle de Steinlauf, qui prétend garder sa dignité humaine dans le camp en se lavant chaque matin, même si l'eau est sale: «il n'est pas plus grande vanité que de prétendre absorber tels quels les systèmes de morale élaborés par les autres sous d'autres cieux. Non, la sagesse et la vertu de Steinlauf, bonnes pour lui sans aucun doute, ne me suffisent pas. Face à l'inextricable dédale de ce monde infernal, mes idées sont confuses: est-il vraiment nécessaire d'élaborer un système et de l'appliquer? N'est-il pas plus salutaire de prendre conscience qu'on n'a pas de système?, tr. par M. Schruoffeneger, p.43, 1987.

. C. Cf and . Segre, Lettura di «Se questo è un uomo», AC, pp.59-60, 1996.

. Sp, Il prend toutefois ses distances par rapport à cette idée en rappelant qu'elle lui avait été inculquée «dans le lycée fasciste», Cf. G. Grassano, art. cit, p.132