Mémoire sélective de Geoffrey Hill
Résumé
Ce qui se remarque d'abord, chez Geoffrey Hill, c'est son dégoût du monde, c'est-à-dire de la terre. Et l'amour pourrait bien se définir, chez lui, comme étant ce qui enchaîne à la chair. Par amour s'entend l'Eros, le vénérien, bien sûr. Les anciennes métaphores naturelles, de rivière, montagne, tonnerre, etc. restent muettes, lettres mortes. Il n'y a pas de mise en voix moderne pour l'antique expérience du sacré dans le monde. Ou bien c'est un refus de la mettre en voix. Ce qui fait spontanément vibrer les "nature poets", Hill ne l'entend pas ou ne veut pas l'entendre. De la Vénus à la fourrure il convient de se détourner énergiquement.
Domaines
Littératures
Origine : Accord explicite pour ce dépôt