Définir la philosophie : perspectives sur l'évolution des rapports entre philosophie et vérité
Résumé
Si la philosophie a toujours été définie comme l’amour de la vérité, peut-on encore soutenir pareille définition aujourd’hui ? Au-delà du mot, y a-t-il encore quelque chose de commun entre un philosophe d’hier et un philosophe d’aujourd’hui ? Quelle est la nature de la philosophie ? Qu’est-ce que faire de la philosophie de nos jours ? Quel est l’acte de la philosophie ? L'article est un papier de jeunesse soumis en mai 1998 à la revue 'De Philosophia',
revue des étudiants du Département de philosophie de l'Université d'Ottawa, et non-publié en raison du refus de l'auteur de procéder aux modifications demandées par les évaluateurs. Le texte conclut que le projet philosophique, resté inchangé pendant deux millénaires, est « désormais à jamais transformé et altéré » en raison du rejet de la métaphysique par les sciences humaines et sociales. Il présente l’Antiquité et le Grand Siècle comme un âge d'or philosophique, quand un seul homme (Aristote, Descartes, Leibniz, etc.) pouvait embrasser à la fois la physique et la métaphysique. À l'époque contemporaine, « l’esprit philosophique » aurait « disparu » et il ne resterait plus que le « cadavre de la philosophie », sous la forme du « commentarisme » de l'histoire de la philosophie. Seul Alfred North Whitehead, mathématicien, physicien, métaphysicien, est présenté comme celui qui, au XXe siècle, reprend le projet philosophique et fait renaître « la grande Philosophie de la tradition », grâce à un effort de « pensée constructive » (constructive thought).
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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