L'action culturelle mise à nu par ses métiers (1788-1988)
Résumé
La thèse propose d’explorer la question de la professionnalité des acteurs culturels, particulièrement ceux qui contribuent à la mise en œuvre de la médiation. Après avoir fait le constat que ces praticiens forment un ensemble aux contours extrêmement flous qui ne permet pas de définir une profession homogène et structurée, il convient de s’interroger sur les raisons de cette absence de reconnaissance professionnelle. Révélateur d’un déficit de légitimité sociale pour une activité dont les liens avec l’accomplissement du processus démocratique sont affirmés haut et fort, ce phénomène renvoie aux fondements de la construction de la doctrine et du système républicain français. Dès lors s’impose une double exploration, synchronique et diachronique. Celle-ci fait apparaître, à l’intersection de deux autres champs professionnels qui contribuent également à la démocratie – l’enseignement et le journalisme – comment les acteurs culturels ont échoué à construire un territoire professionnel autonome. Cette absence de structuration met en lumière les contradictions fondamentales qui président à l’élaboration et à la mise en œuvre de politiques publiques dans le champ de l’art et de la culture.
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