Un hôtel méconnu de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance à Orléans : étude archéologique et historique des 15-17 rue Jeanne d'Arc et 13 rue de la Vieille-Monnaie - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Bulletin de la Société Archéologique et Historique de l’Orléanais Année : 2008

Un hôtel méconnu de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance à Orléans : étude archéologique et historique des 15-17 rue Jeanne d'Arc et 13 rue de la Vieille-Monnaie

Résumé

Des travaux menés en 2003 et 2004 dans l’immeuble situé aux 15-17 rue Jeanne d’Arc, à l’angle formé avec le 13 rue de la Vieille-Monnaie, ont été l’occasion de découvrir les vestiges d’une habitation d’origine médiévale en grande partie reconstruite à la Renaissance. L’analyse du bâti, appréhendé dans sont ensemble depuis les niveaux de cave jusqu’à la charpente de comble, a été confrontée à l’étude des sources textuelles et du parcellaire, permettant de retracer l’histoire de cette maison. Possession depuis le XIVe siècle de la famille Renard, des bourgeois orléanais anoblis à cette époque, il est possible d’identifier cette vaste habitation comme étant l’hôtel dit de la Fleur-de-Lys ou de la Monnaie. Cette dernière appellation résulte de l’aménagement, au XVe siècle, de l’atelier monétaire d’Orléans dans une partie du bâtiment. En 1473, cette maison fait l’objet d’un partage entre le marchand Michelet Mariete et Jehan de Jodainville, « valet de chambre et fourreur de robe » de Louis XI. La reconstruction d’une partie de la maison eu lieu vers 1500. D’autres aménagements menés dans la première moitié du XVIe siècle entraînèrent un changement des circulations et des distributions de l’hôtel, avec la mise en place d’un escalier rampe sur rampe, première attestation de ce type de structure à Orléans. L’étude de la modénature et des sculptures (culots figurés, engoulants, etc.) ornant les ouvertures, portes et fenêtres, mais aussi d’un plafond en bois couvrant encore le rez-de-chaussée, a été l’occasion d’établir une typologie et une synthèse sur l’évolution de ces décors dans les maisons orléanaises entre la seconde moitié du XVe et le milieu du XVIe siècle. Enfin, un aspect peu connu des modes d’habitations du XVIe siècle a été développé : l’installation de nichoirs à oiseaux dans les murs extérieurs dans un but d’agrément.
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Citer

Clément Alix. Un hôtel méconnu de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance à Orléans : étude archéologique et historique des 15-17 rue Jeanne d'Arc et 13 rue de la Vieille-Monnaie. Bulletin de la Société Archéologique et Historique de l’Orléanais, 2008, t. XIX (155, 156 et 158), n° 155 (1ère partie), p. 7-54 ; n° 156 (2e partie), p. 5-53 ; n° 158 (3e partie), p. 5-30. ⟨hal-01006264⟩
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