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Communication Dans Un Congrès Année : 2013

Le contrôle du 'filtrage spatial' en cartographie des flux, ou comment se départir des découpages administratifs

Résumé

Certains résultats issus de l’analyse des interactions spatiales donnent lieu à une partition de l’espace issue de la modélisation des relations préférentielles. On parle dès lors d’un processus de régionalisation fonctionnelle par les flux qui se manifeste, sur le plan cartographique, par un nouveau découpage du territoire. Ce découpage décrit des 'régions' au sein desquelles les échanges entre les unités spatiales élémentaires qui les composent sont d’autant plus importants entre elles qu’avec des unités spatiales qui appartiennent à d’autres 'régions'. Cette caractéristique structurelle des flux intra zonaux est appréhendée à travers la notion d’intégration régionale, elle est très sensible aux effets de la composante spatiale sur la distribution des échanges. En cartographie des flux, la composante spatiale des échanges intervient à différentes étapes de la chaîne de traitement, à commencer par la phase d’acquisition (le levé) et de collecte (le relevé) des données. La procédure de filtrage spatial des données - réalisée par les organismes fournisseurs de données au moment de leur mesure - conduit à une partition de l’espace a priori suivant un découpage généralement administratif. Le choix de ce découpage n’est pas sans conséquences sur les résultats ultérieur car ce dernier est généralement inadapté aux pré-requis des modèles et entraîne, globalement, un effet général de 'sujétion à la mesure' (Haggett, 1973, Grasland, 1997). Le cas idéal est, par conséquent, celui du contrôle du filtrage spatial afin d’obtenir un zonage qui obéisse aux exigences de la modélisation (Openshaw, 1977) en ayant recours à un enregistrement en continu des déplacements individuels, à l’aide de GPS ou de téléphones portables par exemple, desquels seront reconstitués des flux selon un découpage territorial adéquat. Nous communication a pour objectifs de mettre en évidence d’une part, les effets du filtrage spatial opéré lors de la mesure des données et d’autre part, de montrer les conséquences du choix du découpage territorial sur la régionalisation, à différents niveaux d’agrégation. Elle s’appuie pour cela sur l’exploitation de traces individuelles issues de la téléphonie mobile (appels entrants, sortants et SMS) qui ont été collectées sur une semaine en Picardie. Nous présentons dans un premier temps, une méthode de filtrage spatio-temporel des trajectoires individuelles qui conduit à la génération de matrices de flux que nous partitionnons dans un second temps. Les régionalisations fonctionnelles élaborées avec le SIG Flowmap© nous conduisent à présenter dans un troisième temps, les variations de l’image des flux picards lorsque l’on se départi des découpages administratifs.

Mots clés

Domaines

Géographie
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-00995315 , version 1 (23-05-2014)

Identifiants

  • HAL Id : hal-00995315 , version 1

Citer

Françoise Bahoken, Ana-Maria Olteanu-Raimond. Le contrôle du 'filtrage spatial' en cartographie des flux, ou comment se départir des découpages administratifs. Les Rencontres de Géomatique, SIG La Lettre, Jun 2013, France. 1p. ⟨hal-00995315⟩
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