Le corporatisme de Louis Salleron
Résumé
Author of a thesis in law sustained in 1937 and entitled L'évolution de l'agriculture française, du régime foncier au régime corporatif, L. Salleron (1905-1989) has been a theorist of corporatism farm in the mid-thirties. Doctrinaire, he is also an influent trade unionist at the National Union of Agricultural Unions (UNSA) while working, from 1935 with L'Institut d'études corporatives et sociales (IECS). This leads him to play a leading role in the implementation of the peasant Corporation under Vichy. Eternal advocate of a "third way", between liberalism and socialism, and close to the Comte de Paris, this intellectual of the right wing directs his work towards an apology of the property looking for a practical purpose with Réflexions sur le régime à naître (1944) or in Six études sur la propriété collective (Le Portulan, 1947) in a catholic perspective (Les catholiques et le capitalisme, 1951). He continues his path, among other things, at the review Fédération while collaborating with many other monarchist and/or catholic inspired publications with La France catholique, La Nation française or Itinéraires. Teacher of economics at the Catholic Institute for Studies in Paris, expert in the business world (Autorité et commandement dans l'entreprise, 1960) L. Salleron fixes his corporate thought in a very pragmatic approach like the conferences he leads at the Centre d'études politiques, économiques et civiques (CEPEC), founded in 1954.
Auteur d'une thèse de droit soutenue en 1937, L'évolution de l'agriculture française, du régime foncier au régime corporatif, Louis Salleron (1905-1989), a été un théoricien du corporatisme agricole dès le milieu des années trente. Doctrinaire, il est aussi un syndicaliste influent à l'Union nationale des syndicats agricoles (UNSA) tout en collaborant, à partir de 1935, à l'Institut d'études corporatives et sociales (IECS). Ce qui le conduit à jouer un rôle de premier plan dans la mise en œuvre de la Corporation paysanne sous Vichy. Eternel partisan d'une " troisième voie ", entre libéralisme et socialisme, proche des réseaux du comte de Paris, cet intellectuel de droite oriente ses travaux vers une apologie de la propriété cherchant une finalité pratique avec Réflexions sur le régime à naître (1944) ou dans Six études sur la propriété collective (Le Portulan, 1947) dans une perspective catholique (Les catholiques et le capitalisme, 1951). Il poursuit son sillon, entre autres, à la revue Fédération dont il devient la cheville ouvrière tout en collaborant à de nombreuses autres publications d'inspiration monarchiste et/ou catholique dont La France catholique, La Nation française ou Itinéraires