Replacement of digestible fibre by starch in the diet of the growing rabbit. I. Effects on digestion, rate of passage and retention of nutrients
Résumé
The effects of digestible fibre replacement (25 to 15% ) by starch (12 to 23% ), were studied on rabbit digestion with four diets (A12 to A24) having a similar level of lignocellulose (ADF, 18% ). Faecal digestibility, retention of nutrients and rate of passage were measured on four groups of 12 young rabbits fed the four diets ad libitum from weaning to slaughter (72 d). Intake, weight gain, and feed conversion were not significantly different among the 4 treatments (mean 102.4 g.d$^{-1}$, 34.0 g.d$^{-1}$, 3.02 respectively). Despite a 100% increase in the starch level between A12 and A24, the digestibility of organic matter and energy were similar (mean 65.5 and 63.7% respectively). Energy or protein retention were not significantly affected by treatments (mean 28.4 and 13.6% respectively). With a reduction of the supply in digestible fibre, overall fibre digestibility (NDF) was logically reduced (-10 units), particularly for the uronic acid fractions (71 to 44% respectively for A12 and A24). Consequently the quantity of degraded NDF (period 28-72 d) decreased from 13.7 to 8.1 g.d$^{-1}$ for the A12 to A24 diets, while it doubled for starch (12.5 vs. 23.1 g.d$^{-1}$). Whole tract mean retention time for the particulate phase increased by 2 h ($ P$ = 0.06) for the A12 to A24 diets, while it increased by 4 h ($ P$ $< $ 0.01) for the liquid phase. Caecal retention time of fine particles was more affected (+6 h) than that of large particles (+2 h). In conclusion, digestible fibre replacement by starch did not change the digestive efficiency of the rabbit, but slowered the passage rate.
Apports d'amidon en remplacement de fibres digestibles dans l'alimentation du lapin en croissance. I. Conséquences sur la digestion, le transit et la rétention des nutriments. En raison de ses conséquences importantes sur la digestion et la pathologie digestive du lapin, la lignocellulose (ADF) est un critère souvent utilisé pour recommander un apport de fibres. Cependant, les interactions entre l'amidon et les fibres "digestibles" (hémicelluloses et pectines) non prises en compte par le critère ADF ont été très peu étudiées. Les effets d'un remplacement croissant de fibres digestibles (25 à 15 % ) par de l'amidon (12 à 23 % ) ont été analysés sur les paramètres de la digestion, du transit et sur la rétention, à l'aide d'une gamme de 4 aliments (A12 à A24) à taux voisin d'ADF (18 % ), distribués de 28 à 72 jours d'âge à 4 groupes de 12 lapereaux. L'ingestion, le gain de poids et l'indice de consommation (entre 28 et 72 j) ne diffèrent pas significativement entre les 4 traitements (respectivement 102,4 g.j$^{-1}$ ; 34,0 g.j$^{-1}$ ; 3,02 en moyenne). Bien que le taux d'amidon double entre les régimes extrêmes (A12 vs. A24), la digestibilité de la matière organique et de l'énergie est similaire (en moyenne 65,5 et 63,7 l'énergie ou des protéines ne diffère pas entre les traitements (28,4 et 13,6 % resp.). Parallèlement, la digestion des fibres est logiquement abaissée avec la réduction de l'apport de fibres digestibles (-10 points), en particulier pour les acides uroniques (71 et 44 % resp. pour A12 et A24). La quantité de NDF digérée passe de 13,7 à 8,1 g.j$^{-1}$ entre A12 et A24 (période 28-72 j), alors que la quantité d'amidon digéré double (12,5 vs. 23,1 g.j$^{-1}$). En parallèle, le transit digestif est plus lent (+2 h pour les particules, +4 h pour la phase liquide) surtout dans le cas du transit caecal des particules fines (+6 h). En conclusion, la substitution de l'amidon à des fibres digestibles n'entraîne pas de variation majeure de l'efficacité digestive chez le lapin, mais ralentit le transit digestif.
Origine : Accord explicite pour ce dépôt
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