Coûts et bénéfices dans les modèles mutualistes: le problème épistémologique des marchés biologiques - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Ludus Vitalis Année : 2011

Coûts et bénéfices dans les modèles mutualistes: le problème épistémologique des marchés biologiques

Résumé

In this paper, we consider mutualism and the concept of the biological market from an epistemological point of view. Dynamic population models fail to take into account the benefits and costs of mutualism. In his research, Steven A. Frank considers these benefits and costs as expressed in terms of the increase or reduction of the growth rate of genotypes. His perspective remains at the level of populations. At the level of the organism, Keeler's cost-benefit models provide a theoretical representation of the interaction between plants and fungi. The advantage of biological market models seems to lie in the precision of such concepts as the balance of trade. Classic economic theory explains that nations or firms can benefit from specializing in certain goods and obtaining others through trade. Mycorhizal fungi seem to correspond to this kind of model. Generally, mutualistic symbioses correspond more to these models than facultative mutualisms (e.g. mutualistic pollination).
Les marchés biologiques et le mutualisme sont abordés dans cet article sous l'angle épistémologique. Les modèles de dynamique de population ne prennent pas en considération les coûts et les bénéfices du mutualisme. Dans ses recherches, Steven A. Frank regarde ces coûts et bénéfices en tant qu'ils sont exprimés par l'augmentation ou la diminution du taux de croissance des génotypes ; mais il demeure dans la perspective des populations. Au niveau de l'organisme, les modèles de Keeler sur les coûts et bénéfices donnent une représentation théorique des interactions entre la plante et le champignon ; mais les marchés biologiques semblent être plus précis pour exprimer l'équilibre des échanges. La théorie économique classique explique que les nations ou les entreprises peuvent tirer profit de la spécialisation en certains biens et les échanger avec les autres. Les champignons mycorhiziens paraissent bien adaptés à ces modèles. Généralement, les symbioses mutualistes correspondent davantage à ces modèles que des mutualismes facultatifs (comme la pollinisation mutualiste).
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-00842132 , version 1 (07-07-2013)

Identifiants

  • HAL Id : hal-00842132 , version 1

Citer

Olivier Perru. Coûts et bénéfices dans les modèles mutualistes: le problème épistémologique des marchés biologiques. Ludus Vitalis, 2011, XIX (36), pp.85-112. ⟨hal-00842132⟩
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