Seguidillas, boleras y boleros decimonónicos entre Europa y Cuba - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2012

Seguidillas, boleras y boleros decimonónicos entre Europa y Cuba

Résumé

El vocablo " bolero " designa un sombrero redondo troncónico de alas levantadas, pero también una chaquetita hasta la cintura, llevada sobre una camisa o blusa, con mangas en España. Efectivamente, gastaban estas prendas de vestir los artistas de la escuela bolera quienes contribuyeron a difundir ampliamente las variantes del bolero. Sus versiones primitivas arraigan, bajo forma de boleros viejos, bolero antiguo o copeo valenciano, en las Islas Baleares y en el Levante. Tradicionalmente amoldado a la seguidilla, de la cual se derivó, el bolero consiste en un largo baile cantado en estrofas a veces seguidas de estribillos, conocida en Aragón, en León, ambas Castillas y en Cuba. Allá se aclimató este baile nacional de España. Amén de boleros, la prensa habanera anunciaba la presentación de seguidillas, boleras, de la cachucha, ya que la influencia político-cultural de la metrópoli seguía sólida en Cuba donde anuncios publicitarios proponían boleros y seguidillas, siguiendo la moda peninsular. Mientras la emigración franco-haitiana empezaba a divulgar por el Oriente el cinquillo de sus ritmos binarios sincopados, diariamente había en La Habana unos cincuenta bailes populares, en los intermedios de los cuales se ejecutaban boleros para no dejar el cuerpo en reposo. Por tanto, los cubanos quedaron encantados por una verdadera antología de seguidillas boleras y boleros que pasaron a las academias de danza de La Habana. No obstante, ¿ cómo esta moda metropolitana evolucionó con la fuerte presencia africana en la Cuba decimonónica ? ¿ Fue la Cuba colonial únicamente receptora de intérpretes europeos ?
Le vocable " boléro " désigne un chapeau rond tronconique aux bords relevés, mais aussi un gilet court s'arrêtant à la taille, garni de manches en Espagne. En effet, vêtus de la sorte, les artistes de l'école bolera contribuèrent à diffuser largement les variantes du boléro. Sous forme de boléro ancien ou copeo valencien, ses versions primitives plongent leurs racines dans le Levant péninsulaire et les Îles Baléares. Traditionnellement moulé dans la séguedille, de laquelle il découla, le boléro consiste en une longue danse chantée en strophes parfois suivies des refrains, connue en Aragon, dans le Léon, les deux Castilles et à Cuba où cette danse nationale d'Espagne s'acclimata. Ainsi la presse havanaise annonçait-elle, en sus des boléros, la présentation de séguedilles, boleras, de la cachucha, car l'influence politico-culturelle de la métropole restait profonde à Cuba où des annonces publicitaires proposaient des boléros et séguedilles, selon la mode péninsulaire. Tandis que l'émigration franco-haïtienne commençait à divulguer par l'Orient cubain le cinquillo de ses rythmes binaires syncopés, il y avait quotidiennement à La Havane environ cinquante bals populaires, dans les intermèdes desquels l'on exécutait des boléros pour ne pas laisser le corps en repos. En conséquence, les Cubains furent enchantés par une véritable anthologie de séguedilles boleras et boléros qui passèrent aux académies de danse de La Havane. Cependant, comment évolua cette mode métropolitaine avec la forte présence africaine à Cuba au XIXe siècle ? À l'époque coloniale l'île de Cuba fut-elle uniquement réceptrice d'interprètes européens ?
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-00793782 , version 1 (23-02-2013)

Identifiants

  • HAL Id : hal-00793782 , version 1

Citer

Marie-Catherine Talvikki Chanfreau. Seguidillas, boleras y boleros decimonónicos entre Europa y Cuba. Centro de Lingüística Aplicada. Actualizaciones en Comunicación Social, II, p. 838-842, 2012, Arte, Etnología y Folclor, 978-959-7174-22-6. ⟨hal-00793782⟩
245 Consultations
0 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More