Faits de langues 40: Ultériorité dans le passé, valeurs modales, conditionnel

Jacques Bres (1) , Sophie Azzopardi (2) , Sarrazin Sophie (3)

1 Equipe 1 : Discours et système linguistique
2 CLILLAC-ARP (EA_3967) - Centre de Linguistique Inter-langues, de Lexicologie, de Linguistique Anglaise et de Corpus
3 Praxiling - Praxiling

L'idée de ce numéro est née du questionnement d'un fait de langue bien connu : dans la plupart des langues romanes, une forme verbale, dont la dénomination par les grammairiens a hésité, notamment du fait qu'elle n'existait pas en latin, et qui s'est fixée sous l'appellation (malheureuse) de conditionnel dans certaines d'entre elles, sert à l'expression de l'ultériorité dans le passé et à l'expression de valeurs modales épistémiques et évidentielles, que l'on peut rassembler, en reprenant la tripartition proposée par Dendale (2001 : 9), en trois grandes catégories d'emploi : éventualité, emprunt, atténuation. La publication questionne la relation entre expression de l'ultériorité dans le passé et production des valeurs modales médiatives et épistémiques, dans les langues qui disposent d'une forme verbale spécifique pour ce faire et que nous nommons langues à conditionnel, et dans les langues qui ne disposent pas d'une telle forme, mais signifient tout ou partie de ces valeurs par d'autres moyens.

Mots clés: conditionnel; valeurs modales; évidentialité; épistémique; médiativité

Domaines: Linguistique

Jacques Bres, Sophie Azzopardi, Sarrazin Sophie (Dir.). Faits de langues 40: Ultériorité dans le passé, valeurs modales, conditionnel. Paris: Ophrys, pp.235, 2012. ⟨hal-00785782⟩