Les emprunts du français aux langues germaniques. Parcours diachronique
Résumé
Après avoir soulevé les problèmes de délimitation que pose la notion d'emprunt linguistique, l'étude, s'appuyant sur les données de la lexicographie informatique, suit l'histoire des emprunts du français moderne aux langues germaniques. Avec une dominante maritime pour ceux que l'on tire des langues nordiques et du néerlandais, minérale pour l'allemand, les emprunts aux langues germaniques restent rares jusqu'à la deuxième moitié du XVIIIe siècle, qui marque le début des emprunts politiques, puis massifs à l'anglais.