D. Agostino and . Scipio, Challenging the Dualistic Paradigm of Computer Music International Computer Music Association, Formal Processes of Timbre Composition Proceedings of the 1994 International Computer Music Conference Anne Sedes (éd.), Musique et cognition = Intellectica, pp.202-2081, 1994.

. Dans-ce-qui-vient-d-'être-dit, notion de processus est décisive : ce dernier est plus important que le résultat ? et que l'origine également. L'insistance de Di Scipio sur les processus et interactions composés est certainement d'ordre moral : la fin ne justifie pas les moyens, semble-t-il nous dire ? plus généralement, il s'agit d'une réflexion de nature politique sur la technologie, qu'on prend bien souvent pour un moyen quelconque, un sujet qu'on [?]. Similar phenomena can be described with rules of morphostasis (conservation of coherence, identity) and morphogenesis (dynamical behavior, change), which together capture the main peculiarity of social and living systems : self-organisation, Formal Processes of Timbre Composition? », op. cit, p.206

«. Agostino-di-scipio and . Due-di-uno, Une composition dédiée à Horacio Vaggione, Makis Solomos (éd.), Espaces composables. op. cit, pp.289-313

D. Agostino and . Scipio, Sound is the interface " : from interactive to ecosystemic signal processing, pp.269-277, 2003.

D. Agostino and . Scipio, Sound is the interface, p.272

F. J. Varela, supérieur, celui de la macro-forme, se présente comme une émergence et non comme une construction indépendante, on ne doit travailler que sur le niveau inférieur, délaissant le niveau intermédiaire constitué de symboles. Plus encore, il s'agit de récuser la dichotomie du sens et de son support, propre à la notion de symbole, et de postuler leur indissociabilité Processus et interactions composés, écosystèmes, stratégie sub-symbolique : tous ces points convergent. Qu'est-ce que la musique ?, nous demande Di Scipio. Est-ce un résultat sonore ? Non, répond-il, puisque c'est le processus qui est à composer et non le résultat. Est-ce un geste volontaire (d'un ou de plusieurs êtres humains, le compositeur et les interprètes) ? Pas seulement, puisque l'environnement en fait partie. Est-ce un langage (où la médiation du symbole impose une dichotomie entre le support et le sens) ? Non? Pour la musicologie historique, la position de Di Scipio est particulièrement intéressante car elle combine plusieurs tendances de l'après 1945 : le paradigme granulaire déjà évoqué, qu'il radicalise dans sa stratégie sub-symbolique ; le refus de concevoir la musique comme langage, ') à l'environnement ; etc. Son propos original est que tout cela converge vers une hypothèse : la musique elle-même constitue une émergence, pp.42-77

«. Pour and M. , existence préalable, mais qui finalement se produit, quelque chose qui est toujours à réaliser, à renouveler chaque fois ; elle n'est jamais quelque chose qui est là, déjà existante et délimitée dans une forme idéale ou virtuelle, qui se prête à être représentée , ré-incarnée. En bref, je ne compose pas la musique elle-même, mais les conditions favorables qui pourront donner naissance à de la musique (ma musique) La responsabilité des actions à commettre (pour composer, pour jouer, p.59

«. Agostino-di-scipio and . Due-di-uno, 60 Pour en prolonger la réflexion, outre les articles de Di Scipio déjà cités, cf. : Makis Solomos, « Notes sur Agostino Di Scipio et sur la notion d'émergence », in Antonia Soulez, Horacio Vaggione (éd.), Manières de faire des sons, Paris, L'Harmattan, 2010, p. 83-100, dont sont extraits plusieurs développements présentés ici Makis Solomos, « Audible Ecosystems and emergent sound structures in Di Scipio's music. Music philosophy helps musical analysis Agostino Di Scipio's work between composition and sound installation, revue en ligne kunsttexte, Sound ? System ? Theory, pp.292-293, 2009.