La photographie terrestre haute résolution pour quantifier les dynamiques nivales de versants : l'exemple d'un bassin glaciaire arctique (Loven Est - Spitsberg 79°N) - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue La Houille Blanche - Revue internationale de l'eau Année : 2011

La photographie terrestre haute résolution pour quantifier les dynamiques nivales de versants : l'exemple d'un bassin glaciaire arctique (Loven Est - Spitsberg 79°N)

Résumé

Pour comprendre le fonctionnement d'un système glaciaire, l'entrée nivologique est un élément capital. Abordé sur la zone glaciaire, il est assez aisé de quantifier l'information issue de données en télédétection et mesures in situ afin d'obtenir la fraction de couverture neigeuse ou de glace vive, nombre et surface couverte par les avalanches, reptation de la neige et autres effets dynamiques du manteau neigeux. En revanche, quantifier l'information issue des versants s'avère beaucoup plus délicat : les surfaces réelles rapportées au plan amputent une grande partie de l'information, d'autant plus que la pente est forte. Cette dernière caractéristique est capitale, puisque les versants ont des pentes moyennes supérieures à 35° et ils représentent un tiers de la superficie du bassin étudié. Dans ces conditions, la photographie au sol peut permettre d'extrapoler de l'information quantitative à partir de clichés qualitatifs. Dans le cadre du programme Hydro-Sensor-FLOWS (2006-2010), un réseau de capteurs équipe le glacier Loven Est (5 km2), sur la côte occidentale du Spitsberg (79°N). Des stations photographiques automatiques sont spécialement installées à des points stratégiques du bassin glaciaire pour en couvrir l'intégralité. La rectification pour projection orthogonale des photographies tangentielles est possible : si elle s'avère précieuse pour les zones relativement plates, elle pénalise totalement l'approche des versants. Le présent article démontre qu'il est possible de tirer de l'information quantitative des photographies non orthorectifiées. En disposant des données nécessaires (Modèle Numérique de Terrain, coordonnées et images satellites), il est possible de déterminer des surfaces à partir de prises de vues in situ. Ce travail démontre la complémentarité des images zénithales et des images terrestres tangentielles pour comprendre les processus régissant la dynamique des versants.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-00664909 , version 1 (17-02-2014)

Identifiants

Citer

Eric Bernard, Jean-Michel Friedt, Gilles Martin, Madeleine Griselin, Christelle Marlin. La photographie terrestre haute résolution pour quantifier les dynamiques nivales de versants : l'exemple d'un bassin glaciaire arctique (Loven Est - Spitsberg 79°N). La Houille Blanche - Revue internationale de l'eau, 2011, 5, pp.20-28. ⟨10.1051/lhb/2011048⟩. ⟨hal-00664909⟩
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