. Le-fait-qu, ces raisons plus fortes ou bien qu'il ait les outils intellectuels pour comprendre en quoi elles le sont rend par conséquent relativement irrationnelle sa position. Nous disons "relativement" pour différencier cette situation du cas où notre croyance ne serait adossée à aucune raison. Quoi qu'il en soit

. Enfin, nous conclurons sur nos remarques finales concernant l'incommensurabilité épistémique

. Comme-le-suggère-boghossian, principes épistémiques fondamentalement distincts sont inconcevables, c'est parce que nous ne comprendrions pas les pratiques (qui devraient les révéler) de ceux qui sont censés y adhérer Cette remarque semble essentielle : elle revient à dire que les principes épistémiques ne sont pas seulement l'objet d'une étude épistémologique mais qu'ils constituent également ce qu'on pourrait appeler des "principes de sens". Une théorie de la signification du comportement humain semble ainsi pouvoir difficilement les ignorer. L'imputation de rationalité cognitive serait ainsi liée à notre capacité de compréhension, et ce même au niveau de nos interactions les plus élémentaires. Si ces remarques sont correctes, on ne peut donc pas dissocier la rationalité épistémique de l'intelligibilité en général. C'est pourquoi l'idée de "constructivisme de la justification

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