F. Système, T. Pourquoi-utilisons-nous-le-système, and . .. ??, on peut remplacer la variable de type ? par T lui-même, par exemple T = ??.(? ? ?) ? (? ? ?), peut s'appliqueràappliquerà ? = T ! Le système F est cependant cohérent, en vertu du théorème de normalisation ou de l'existence de modèles dénotationnels, et surtout, il bien plus simple que ses concurrents d'un point de vue syntaxique. Pour la tâche que nous lui assignons, ` a savoir la représentation des formules de la logique multisorte, il est très pratique : un seul quantificateur pour tout type (un existentiel, un universel, etc), qui peuventêtrepeuventêtre spécialisésspécialisésà des types simple (objets physiques) ou plus complexe (les propositions, les verbes transitifs etc, une conjonction polymorphe qui factorise les différentes formes de conjonction, etc. Cependant n'y a pas de notion simple de sous-typage qui soit compatible avec la quantification sur les types, et il serait fort utile de savoir exactement ce dont a besoin la sémantique formelle ? cela suggérera peut-? etre une notion pertinente de sous-typage

. Aristote, . Porphyre, . Avicenne, D. Abélard, and . Scott, et bien d'autres. Quel est le lien entre l'ontologie du monde et l'ontologie de la langue ? Un locuteur francophone peut dire ma voiture est crevée et non ma voiture est bouchée, pourtant il y a des choses qui se crèvent dans une voiture, mais il y a aussi des choses qui peuvent se boucher, comme les injecteurs. Il n'empêche qu'en français, ma voiture est crevée passe sans probì eme, tandis que ma voiture est bouchée ne va pas. Ces questions dépendent de la langue et notre modèle doit en tenir compte. Par exemple un anglophone ne peut dire my car is flat poura tyre of my car is flat. Les relations que la langue autorise, comme la référencè a certains sens particuliers, comme parler de ma voiture pour renvoyeràrenvoyerà l'une de ses roues, sont des figures de style très présentes. La langue ne permet pas toutes les connexions sémantiques que le monde suggère : une voiture a beau avoir des injecteurs, personé ne dira que la voiture est bouchée pour dire qu'un de ses injecteurs est bouché. C'est une question qui peutêtrepeutêtre débattue : certains pensent que les glissements de sens sont plutôt culturels que lexicaux et

. Du-point-de-vue-de-la-sémantique, dont nous avons beaucoup parlé, il semble y avoir de belles avancées, en particulier du coté de la théorie des types et de la logique catégorique, comme l'ont montré les workshops qui se sont tenusàtenusà Oxford etàetà Bordeaux en novembre 2010. Une question intrigante est de combiner les formules multisortes du calcul des prédicats

. Cette-piste,-en-sémantique, doté de nombreux types de bases et de quantifications sur les types, ouvre de nouvelles pistes sur la quantification généralisée, ainsi que sur des phénomènes difficiles comme les pluriels ou les noms massifs. L'interprétation dans les mondes possibles, qui semble bienétabliebienétablie, n'est peut-? etre pas aussi satisfaisante qu'il n'y para??tàpara??tpara??tàpremì ere vue. Par exemple, les noms propres ne devraient pasêtrepasêtre interprétés comme des constantes, afin que personne ne soit obligé de croire que Tullius est Cicéron, mais si ce ne sont pas des constantes, encore faut-il trouver un nouveau concept plus complexe. Plus généralement, il est peu vraisemblable que nous interprétions mentalement en construisant une infinité de mondes possibles donc chacun est lui-même infini, est actuellement très prometteuse et trèstrèsétudiée. Ce nouveau cadre logique

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