Denier de Childéric II trouvé à Onzain, BSFN, issue.3, p.512, 1965. ,
, Environ 200 exemplaires si l'on se réfère à la recension la plus récente de J. lafaurie, BSFN, vol.7, pp.462-464, 1988.
Description générale des monnaies mérovingiennes, vol.5, pp.1892-1895 ,
Catalogue des monnaies françaises de la Bibliothèque nationale. Les monnaies mérovingiennes, p.1892 ,
Denier avec RM : Belfort 1870 = 3786, Prou 2851, MEC 605 ; denier avec RM rétrograde : Belfort 3789 v., Prou 2852, MEC 604. 30. J. lafaurie, op. cit, vol.29, pp.42-43, 2001. ,
Un denier mérovingien d'Arvernus trouvé à Anet / Ins, canton de Berne (Suisse), pp.413-417, 1992. ,
, Deux exemplaires dans le trésor de Nice-Cimiez : A. morelfatio, dans A. Chabouillet, op. cit, Quelques trouvailles de monnaies mérovingiennes arvernes, vol.50, pp.477-507, 1995.
, Les deniers qui portent ce nom formeraient selon D. M. Metcalf un groupe distinct des autres exemplaires de Marseille d'une part, et des pièces d'autres cités d'autre part 70 . Trois pièces du corpus de D. M. Metcalf attribuables à Marseille (n os 44, 45 et 46) peuvent être rapprochées du denier 4 du trésor de Rodez issu de l'atelier de cette même cité ou plus sûrement de la région marseillaise -bien que l'orientation du visage au droit soit différente. Le denier du trésor étudié ici contient d'après notre analyse 91,4 % d'argent. Cette valeur est très proche de celles déterminées pour les exemplaires référencés 44 et 45 par D. M. Metcalf (respectivement 92,42 % et 91,94 %), mais assez éloignée du troisième du même type (n o 46, 70,40 % d'argent). Les teneurs en or sont en outre plus faibles que celle obtenue par nos soins pour le denier du trésor de Rodez de même type dont il est question dans ce paragraphe (de l'ordre de 0,5 % contre 1,1 %). Le faible nombre de monnaies considérées, ainsi que les éventuelles incertitudes liées à l'utilisation d'une méthode d'analyse superficielle par D. M. Metcalf, nous incitent à la prudence ; aussi aucune interprétation ne sera risquée à partir de ces quelques résultats. Les attributions d'une part importante des deniers mérovingiens épiscopaux de Paris à des évêques précis permettent de proposer, le plus souvent, un intervalle pour leur date d'émission. J. Lafaurie a ainsi pu étudier l'évolution de la pureté des pièces d'argent mérovingiennes frappées au nom d'évêques de Paris analysées par J.-N. Barrandon dans le cadre de leur collaboration, et en proposer une interprétation. Ce travail a permis de mettre en évidence deux phases distinctes au cours de la période d'émission des pièces d'argent mérovingiennes 71 -avec les limites liées au faible nombre d'exemplaires étudiés pour certains évêques, et les incertitudes quant à l'attribution d'une partie des deniers à certains de ces prélats, Ces observations concordent avec l'hypothèse d'une dilution progressive de l'or résiduel mérovingien dans la masse d'argent monnayée mérovingienne puis carolingienne. Les corpus de deniers mérovingiens de D. M. Metcalf et de J. Lafaurie contiennent des exemplaires dont les types sont identiques ou similaires à certaines des pièces du trésor de Rodez. Trente-cinq des deniers mérovingiens analysés par D. M. Metcalf sont attribués à la civitas de Marseille. Parmi ces exemplaires, vingt peuvent être rapprochés du patrice de Provence Nemfidius, et auraient, selon cet auteur, été frappés au tournant du vii e au viii e siècle 69
, RN 2010, vol.38, pp.477-507
, Cet écart est d'autant plus remarquable que la liaison de coin qui semble exister entre le denier récemment mis au jour à Rodez et Prou 757 tend immanquablement à les rapprocher sur le plan chronologique. Les deux points correspondant à nos analyses (figure 22) tendent à modifier l'allure générale de la courbe d'évolution qui était dessinée par les seuls résultats de J. Lafaurie : il semble d'après la combinaison de toutes les valeurs prises en compte qu'une hausse du titre d'argent des deniers ait suivi la chute relevée par J. Lafaurie. Plus qu'une réelle tendance, cette modification de l'interprétation de la représentation graphique de la pureté des deniers épiscopaux de Paris sur la seule base de deux résultats supplémentaires nous incite à penser que le nombre d'analyses prises en compte demeure insuffisant. Si l'on considère de surcroît les incertitudes relatives aux difficultés d'attribution de ces pièces, une interprétation approfondie de ces résultats semble risquée et prématurée en l'état. L'étude conjointe des types numismatiques et de la composition des alliages monétaires apporte des éléments de réflexion nouveaux pour la compréhension et la datation du trésor de Rodez, Deux deniers du trésor de Rodez ont été attribués à des évêques de Paris d'après leur étude numismatique : celui référencé 5 serait de Ragnecapdus, tandis que le n o 6 pourrait avoir été frappé durant l'épiscopat de Deodefridus. La représentation graphique du titre d'argent de ces deux deniers apparaît sur la figure 22, sur laquelle sont également reportées les valeurs déterminées par ANRC