Filles et sports de combat, un exemple en kendo-scolaire
Résumé
La pratique des activités physiques de combat (APC) en milieu scolaire est de l'ordre de 5% du temps consacré à l'enseignement de l'éducation physique et sportive (EPS). Aucun sport de combat ne permet une confrontation filles-garçons en compétition individuelle mais plusieurs sports de combat proposent des compétitions de self-défense (karaté; judo) dans lesquelles les combattants se retrouvent par paires opposée entre elles. Ces paires peuvent être mixtes ou non. L'escrime et l'aïkido ont les plus forts pourcentages de filles licenciées (27%), elles se pratiquent respectivement à distance et sans compétition. Les instructions d'EPS de 1803 proposaient déjà une classification dans laquelle la lutte était associée à la force et l'escrime à la grâce. Doit-on rester sur des pratiques fédérales démixées, supprimer l'opposition dans les APC, ou par traitement didactique permettre une confrontation réelle et faire de l'opposition un objet novateur d'éducation qui amène filles et les garçons à élaborer d'autres compétences et d'autres rapports sociaux ?