2. Pour, Éléazar évoque les trois Hébreux sauvés de la fournaise par le Seigneur « instillant de la rosée » (????????), un détail qui trahit l'utilisation de la version grecque de Daniel 3, 50 (?????? ??????) Les parallèles avec Esther sont nombreux : scénario général, lettres et décrets du roi, etc. Sur Aristée, voir M. hadas, « aristeas and iii maccabees, The Harvard Theological Review, vol.6, issue.42, pp.949-75

I. Third, S. L. Wallace, and A. Kasher, The Jews in Hellenistic and Roman Egypt. The Struggle for Equal Rights (texte und studien zum Antiken Judentum, 7), Census and Poll-Tax in Ptolemaic egypt Mélèze-Modrzejewski, Les Juifs d'Égypte. De Ramsès II à Hadrien, pp.39-58, 2005.

H. Willrich, I. Der-historische-kern-des, . J. Makkabäerbuches-;-j, B. Collins, and J. Athens, La crise du premier siècle est reconstituée en détail par K. Blouin, Le conflit judé­o-alexandrin de 38­41. L'identité juive à l'épreuve, Paris, L'Harmattan, 2005. 20. F. Parente, « The Third Book of Maccabees as Ideological Document and Historical source, Jewish Identity in the Hellenistic Diaspora, Grand Rapids (Michigan), W. B. Eerdmans, pp.244-258, 0995.

S. R. Johnson, Historical Fictions and Hellenistic Jewish Identity : Third Maccabees in its Cultural Context, Berkeley Tous ses arguments ne sont cependant pas d'égale valeur, pp.29-43, 2004.

F. J. Dölger, Sphragis [op. cit. n. 2], p. 42. 00. F. J. Dölger, « Zur Frage der religiösen Tätowierung im trakischen Dionysoskult Bromio signatae mystides, einer Grabinschrift des dritten Jahrhunderts n. Chr. », Antike und Christentum, pp.930-937

J. Dölger-ne-convaincra-pas and J. , Vollgraff entend lui aussi maintenir l'idée d'un marquage religieux , en proposant de restaurer la fin du vers 7 de la façon suivante : Bromio signatae mystid[e]s a[x]e = « les initiées marquées au signe du char dionysiaque ». Le char exprimerait, de la part des initiés, l'espoir de se voir un jour transporté au ciel par Dionysos Ce symbole ne ferait que s'ajouter aux quatre autres marques corporelles bachiques connues (sic !) : la feuille de lierre, le lis, le chevreau (ou le faon, ou le cerf), et enfin l'échelle 03 . N'accablons pas W. Vollgraff : il a été en partie victime de ses prédécesseurs. Les rapports (essentiellement littéraires) entretenus avec la Thrace par dionysos et ses bacchantes, aussi nombreux soient-ils 0 , ne permettent pas de considérer les tatouages qui apparaissent sur les vases grecs comme une composante du culte de Bacchus. En effet, l'iconographie des vases nous donne deux informations importantes : d'une part, le tatouage n'y est pas l'apanage des meurtrières d'orphée (il apparaît aussi sur d'autres femmes que les peintres ont souhaité caractériser comme Thraces), d'autre part, Ysebaert qui croit possible que des initiés à dionysos « aient marqué leur peau avec divers signes en l'honneur du dieu, pp.5-6

J. Ysebaert, Its Origins and Early Development Autres interprétations contestables : au v. 5, qu'on lise supero lumine ou supero numine, Vollgraff est persuadé d'avoir affaire à Mithra ; au v. 6, castifico? cursu, qui désigne à n'en pas douter le cours d'une existence irréprochable, désignerait, d'après Vollgraff, « le taurobole, l'immolation du taureau suivie de l'aspersion par son sang, pp.363-367

. Diodore-de-sicile, Bibliothèque historique, III, 65, 6

. Virgile, I. Géorgiques, and M. Ovide, XI, 7 ; Pseudo-Apollodore, Biblio­ thèque, I, 3, 2. Les bacchantes thraces : Horace, Odes, III, 25, 8-4 ; II, 9, 9-20 ; Plutarque, Vie d'Alexandre, 2, 7. 05. F. Frontisi-Ducroux, « Images du ménadisme féminin : les vases des " Lénéennes " », L'Association dionysiaque dans les sociétés anciennes, Actes de la table ronde organisée par l'École française de Rome, pp.89-986, 1984.