MYCÉNIEN: NOUVEAU REGARD SUR LE LINÉAIRE B: TRADUCTION DE LA TABLETTE 10=AD 676 DE PYLOS
Résumé
On continue notre ligne méthodologique, en prenant compte les avances donnés par l'archéologie et l'iconologie, et en y ajoutant une critique philologique, historique, herméneutique et une réflexion interprétative sur les symboles religieux et les mythes. Ce présupposé implique le méticuleux examen des signes du Linéaire B où les phonèmes engrènent dans un système cultuel évident, ceci ne pas manquant des usages sophistiqués comme la polysémie, les euphémismes, l'homonymie ou la paronomasie; tels aussi ont été toujours les recours de l'art dans toutes ses expressions lorsque un fort tabou s'impose sur les manifestations religieuses ouvertes. Conforme à ce tabou c'est le faux aspect des banales listes bureaucratiques... Le texte est une prière ou invocation au dieu producteur de grains de raisins ou de fruits avec son épiphanie comme taureau. Ceci ne fait autre que nous rappeler la thématique dionysiaque. Dionysos, autre que dieu des raisins, est le dieu nourricier, cependant la caractéristique la plus authentique reste encore sa relation à l'élément humide, comme on peut observer dans le symbolisme artistique et le déroulement des fêtes Anthestéries dans le jour des Choes . Dans cet aspect, il y a peu de différence entre le dieu attesté dans cette tablette et la figure du Poséidon classique, duquel les prêtes étaient appelés tauroi. Mais la divinité mycénienne est au même temps celui «Créé par la courant [pour mouiller]», qui nous rappelle le mythologéme du taureau venu de la mer envoyé par Poséidon à Minos.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)