. Dans-ce-cas, nous trouvons que l'usage du génitif ?? «d'un» est approprié si on le rapproche de ???, épique de ???? « celui qui vient, celui qui s'en va, celui qui retourne, celui qui passe ». Mais, même en utilisant la forme nominative ??? pour le numéral «1», nous arrivons à un résultat très proche de ??, conjonctif, du même verbe ????. Les signifiés candidats pour homophonie de la polysémie du signe en rapport au numéral «1» continuent dans la note 7. On utilisera, entre autres, la variation ???, nominatif de «fils». Voir infra, n. 15. Pour RE-U, interprété par le liquide ? nous présentons ??????Dans ce cas on considère le mot ???????Mais nous proposons d'utiliser ????de?????pour le signe RE avec le sens de «se glisser, disparaître, tomber, mourir, s'échapper, couler à flots», p.528

. Ainsi, il n'y a pas d'évidence pour la cataloguer comme formule religieuse

A. ??????, Pour la consultation des dieux,?on lui offre en sacrifice, pour ???. ?On trouve aussi la variante ???????ce que nous

N. =?????-navire and . Qui-doit-Être-compris-comme-la-lune, par sa forme de bateau, c'est un thème développé dans le commentaire de la traduction Le phonème aussi est en rapport au nóos ou nous. On doit remarquer que le noûs de Zeus «nage et vague» ensemble à Semele, et que nô = ????, «parole, propos, terme», voir supra, note 4. On peut avancer que selon les indices le navire est un symbole d'une puissance de l'Au-delà, p.15

-. Kreta and . Thera-und-das-mykenische-hellas, Seeing is Believing: Reflections on Divine Imagery in the Aegean Bronze Age, Aegeum, vol.22, pp.387-392, 1973.

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L. Zeus, sémantique symbolique crétois-mycénienne d'un culte proto-dionysiaque (comme l'a signalé Evans 64 ) est couverte pour l'Hymne à Zeus Dictée 65, Le dieu est le Megistos Kouros, le grand enfant, fils de Rhéa et Chronos et on l'appelle pour qu'il revienne

L. Ces-deux-caractéristiques and . Retour, la connotation sexuelle et la fertilité et le fait qu'il monte sur une truie, le relient à une figure plus dionysiaque

R. B. Dans-le-texte-on-dit-«l-'enfant-grenade and . Koehl, fils de Rhéa, s'en va? Pour la consultation des dieux, on lui offre en sacrifice à la déesse du navire, Hýee (la Lune)». La «déesse du navire, Hýee» peut se traduire simplement comme «déesse du petit temple (l'habitacle)» la déesse du naos, mais ce n'est pas très exact car il faudrait un signe NA et non un signe NWA comme nous l'avons dans le texte Comme la ligne suivante expose qu'il s'agit d'un sacrifice de Bacchus, on peut considérer que «navire» 67 est plus approprié puisque dans la tradition mythographique et rituelle Bacchus-Dionysos 60 The 'Sacred Marriage' in Minoan Religion and Ritual, Aegeum 22, pp.237-243, 2000.

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R. B. Koehl, 60), p. 238; même West a pensé que dans les rites où l'hymne était récité on réalisait des actes sexuels pour la fertilité, voir, WEST, l. c. (n. 65), p. 158. 67 Les petits modèles de navires en albâtre de Hagia Triade, trouvés avec des rhytons (la forme cultuelle par excellence)

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. La-sémantique-du-discours-est-que-le-sperme-du-dieu-taureau-de, au-delà est la pluie qui met un enfant sur terre 104 Tout vient de la terre et retourne à la terre en qualité de fécondant. Le navire-lune qui voyage dans une mer céleste 105 , amène l'enfant au sein de la terre, l'Au delà, et il devient le dieu de la lune et de l'humidité fécondante, Cette idée eschatologique était représentée déjà dans les trouvailles minoennes, entre autres le sarcophage en forme de baignoire peint avec des poissons

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K. Xciv-xcv-;-voir-aussi and C. W. Shelmerdine, Aegeum 22, Potnia, Deities and Religion in the Aegean Bronze AgeDu même auteur: ArchDelt 46 The Mycenaean sanctuary on Methana A group of new Mycenaean horsemen from Methana Review of Aegean Prehistory VI: The Palatial Bronze Age of Southern and Central Greek Mainland, New Evidence for the Practice of Libations in the Aegean Bronze MELETEMATA II The Landscape and Settlement History of the Methana Peninsula, pp.213-220, 1991.

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. Le-rhyton-de-methana-ressemble-au-rhyton-À-tête-de-renard-de-tirynthe, . Dans-le-musée-ashmolean, and . Oxford, 134 Selon Laffineur et Hägg, ces rhytons à tête d'animal auraient servi pour les libations de sang lors de cérémonies religieuses 135 . Pour l'identification du dieu comme canidé, nous suggérons l'interprétation de TO comme ???, chacal, mot qui aussi signifie «dévorateur» 136 . Les arguments contre les libations de sang, basés sur le problème de la coagulation ne seraient pas valides, puisque Marinatos a déjà démontré que lorsque le sang est mélangé avec du vinaigre ou de vin rouge

J. Evans, Associated Group, and the Pillar Rooms and Ritual Vessels of the 'Little Palace' at Knossos Archaeologia 65, 1913-14, p. 1-94, en particulier p. 89; V. KARAGEORGHIS, Nouveaux documents pour l'étude du Bronze Récent à Chypre 22:6; A.D. LACY, Greek Pottery in the Bronze Age, 1967, p. 216 with Fig. 85c; C. DOUMAS, " A Mycenaean rhyton from Naxos, avec Pl, pp.228-229, 1965.

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. Cf, HÄGG met en rapport les os d'animaux trouvés dans les lieux de culte avec des banquets rituels, l. c. (n, pp.100-103, 1998.

B. R. Hägg, N. Marinatos, and G. C. , The archaeology of sacrifice: Minoan-Mycenaean versus Greek NORDQUIST (éds), Early Greek Cult Practice, Proceedings of the Fifth International Symposium at the Swedish Institute at Athens, pp.21-34, 1986.

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L. 'activité-fécondante-de-ce-dieu-dans-la-nuit,-comme-dit-le-texte, correspond à la caractéristique des fêtes dionysiaques du Dionysos Nyktélio et encore aux fêtes d'union sexuelle du Dionysos plus ancien, comme il été signalé par Diodore. 152 Ce dieu ancien, d'origine égéen, ne mérite pas d'être identifié au Dionysos récent et civilisé, on l'identifiera plutôt à Sabazios 153 Nous apercevons au cas par cas les signifiants guerriers mycéniens 154 dans l'attribut guerrier du mythe de Dionysos et son armée Apollodore a signalé que la dénomination « Selênê » de la lune signifie aussi «terre» 155 et cette identification, P. Kretschmer l'a consolidée en étayant la signification avec succès 156 . La superposition de signifiés vient à synthétiser que la création-mort-régénération se produit dans ces polos conjointement. L'enfant ou roi sacrifié

. Hiller, Scenes of Warfare and Combat in the Arts of Aegean Late Bronze Age: Reflections on Typology and Development, LAFFINEUR, Polemos: Le contexte guerrier en Egée à l'âge du Bronze

D. and J. Bennet, Making Mycenaeans: Warfare, Territorial Expansion, and Representations of the Other in the Pylian Kingdom, LAFFINEUR, ibid, pp.105-120

I. Apollodore and . Lyd, De mens., 4, 51; Diodore, 3, 62., 156 P. KRETSCHMER, Aus der Anomia ? p. 18 sq.; cf. WILAMOWITZ, Der Glaube?, p.78

C. Pour, A. Est-aussi-un-nom-masculin, and . Apparaît-en-trois-tablettes, An 101, 111=Ea 71+. Pour CHADWICK on porte sur ??????, «berger, bouvier », et même dans Kn Dd 1376 est, suivant lui Suivant CHADWICK est un " place name, one of the Seven Towns of the Hither Province Mais il n'avance aucune preuve pour étayer cette affirmation, o. c. (n. 9), p. 534. 165 O-PI on si trouve dans neuf tablettes (Kn 39=As1517, Fh 368, L 648+, Mc 1508, Od 562+, 162=Uf 983+, PY 33=Ae 26, 32=Ae 108, 31=Ae 134) Pour l'auteur du glossaire on se porte sur la préposition avec datif *??? similaire à ??????o Il croit avoir découvert un mot, qui serait: quetropopphi derivé des racines *-pod ?phi et l'assimile à ???????????????? Mais de toue évidence, il n'existe aucune base pour une telle invention, o. c. (n. 9), p. 577. 168 Pour les interconnexions entre l'Egypte et le monde minoen et mycénien, voir les articles parus dans Aegeum 18, éds. LAFFINEUR-HÄGG. Sur O-RO-ME-NO, Chadwick n'a pas trouvé que ceci est le nom que les grecs donnent à l'égyptien qui été associé a Horus et à Min. Pausanias parle dëHoróomenos¨, il dit qu'il signifie «qu'il se voit», 553. 163 PO-ME apparaît en cinq tablettes: KN 29=Am 821, PY 31=Ae 134 que Horóomenon se refère seulement a Horus étymologiquement et que le signifié de «ce qui est vu» fut probablement extrait du nom Min, en y lisant le verbe «voir» qui en égyptien est «m»; mais CHANTRAINE -Dictionnaire étymologyque?-, dit que *or signifie «vue». FROIDEFOND, -Plutarque croit que c'est une étymologie grecque: Horus/Min est égal à Horóomenon ou Horoo-Min; cf. F, pp.572-164

W. Le-phonème and . Peut-Être-rapproché-de-la-racine-indoeuropéenne-hys, «brûler», mais nous regrettons de ne pas disposer de la source exacte de cette information Le phonème devrait être relié à Hestia, la déesse du foyer. On peut rapprocher ce signifiant de l'orage, car si Hýees est le dieu qui pourvoit la pluie, il représente aussi l'orage, Cette idée donnerait un plus ample contenu sémantique au rituel de brûler les porcs 173 . Le nom du dieu égyptien Min, semblable au nom du roi de la dynastie minoenne, ?????, suggère l'identification Minos-Min

L. La-ménos and . Vigueur-que-le-défunt-perd-au-moment-de-la-mort-avec-le-thýmos, fait partie intégrante de la conception héroïque mais aussi dans l'idée d'un dieu ithyphallique, qui doit être compris dans le deux sens de la racine *??? , «penser, vouloir» et «persister» de ménoo, l'un «désirer, vouloir», et l'autre «rester, s'en tenir à, être fixe, être stable

O. Sur, Plutarque 176 rapporte une association entre Horus et Min: Il dit que Horus était appelé Min, spécifiquement¨Horóomenos¨,spécifiquement¨Horóomenos¨, et que cela signifie «qu'il se voit» Pour le nom d'Horoomenos, Hopfner pense que Horóomenon se réfère à Horus uniquement de manière étymologique et que le signifié de «ce qui est vu» fut probablement extrait du nom Min, en y lisant le verbe «voir» qui en égyptien est «m»; mais Chantraine dit que *or signifie «vue». Froidefond croit que c'est une étymologie grecque: Horus/Min égale Horóomenon ou Horoo-Min 177, Sur le fait que le nom Horóomenos serait lié à la vue, remarquons que dans la phallophorie la fonction du rituel était de «montrer» le phallus

E. Où-le-cochon-Était-la-victime-principale-du-sacrifice-brûlé, G. Konsolaki-yannopoulou-de, G. Est-le-déterminatif-de-«mort», E. Grammar-osiris-comme-dieu-défunt-est-associé-au-ancien-min, and . Dieu-funéraire-ithyphallique, 174 L'hiéroglyphe A54, selon l'ordre Les statues interprétées par Plutarque comme osiriaques, selon Gardiner, appartenaient à Min pour ses caractéristiques phalliques Aussi dans les momifications on accordait une attention particulière au phallus pour simuler l'érection, comme dans le cas de Thut-anj-amón; probablement la croyance était en connexion à l'idée de l'union du défunt avec la terre, comme mari qui devait féconder la déesse infernale dans l'Au-delà. Telle paraît être la croyance osiriaque, lorsqu'Isis conçoit avec le corps mort d'Osiris. 175 Sur la ménos voir: L. GUERNET, «Personnages héroïques et initiation guerrière dans l'Iliade», pp.447-448, 1980.