Conditions, activities, habits and well-being in daily transportation : case study at Paris-Saclay
Conditions, activités, habitudes et bien-être dans les transports quotidiens : étude de cas à Paris-Saclay
Résumé
This article analyzes the impacts of objective (duration, conditions, demographics) and subjective (preferences, attitudes, etc.) factors on well-being in transportation. We rely on an exploratory survey carried out in 2017 and 2018 on the daily trips of 126 students (608 trips) toward their place of studies at Paris-Saclay. Using a questionnaire accessible from a smartphone, participants were asked to describe their daily trip (duration, conditions, activities, etc.), and give a rate after each trip. The results confirm the negative effect of travel time for trips longer than 80 minutes, and a time loss aversion effect. Difficult transport conditions (delays, space, noise, etc.) have also negative impacts on travelers’ well-being. Finally, some activities realised on smartphones (music, videos, etc.) affect travelers’ satisfaction, because they are interesting or necessary (music), or performed to pass the time in transports (games, videos). If usual travelers seem to be resigned by the trip duration, they seem to be more sensitive to unfavorable transport conditions as well as certain activities carried out while traveling.
Cet article propose une analyse de l’impact d’éléments objectifs (temps, conditions, caractéristiques socio-démographiques) et subjectifs (préférences, attitudes, etc.) sur le bien-être ressenti par les utilisateurs de transports en commun. Pour cela, une enquête exploratoire a été réalisée en 2017 et 2018 sur les déplacements quotidiens de 126 étudiants (608 trajets) vers leur lieu d’étude sur le plateau de Saclay. Grâce à un questionnaire accessible depuis leur smartphone, les participants sont interrogés sur leurs trajets quotidiens (temps, conditions, activités, etc.) et attribuent une note à chaque trajet effectué. Les résultats issus de nos modèles confirment un effet négatif de la durée du transport au-delà de 80 minutes, ainsi qu’une aversion à la perte de temps par rapport à la durée habituelle du trajet. Les conditions de transport difficiles (retard, espace, bruit, etc.) ont également un impact négatif sur le bien-être des passagers. Enfin, certaines activités réalisées en période de mobilité (musique, vidéos, etc.), font varier la satisfaction apportée par les déplacements, car elles sont intéressantes ou nécessaires (musique) ou réalisées pour faire passer le temps dans les transports (jeux, visionnage de vidéos). Si les voyageurs habitués à leur trajet semblent être résignés par la durée transport (effet de résignation), ils semblent plus sensibles aux conditions de transport défavorables ainsi qu’à certaines activités pratiquées au cours des déplacements.
Origine : Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte