King Kong (2005) : remake ou sauvegarde ?
Résumé
Merian C. Cooper and Ernest B. Schoedsack’s movie gave life to a mythological figure that left its marks not only on the history of the motion picture industry but also on New York itself. Yet, the success of the movie was in a certain way the result of the work of Willis O’Brien, whose stop motion animation gave birth to modern special effects.
Peter Jackon, who has been inspired to become a filmmaker by King Kong and by the animation of O’Brien and Harryhausen, thus realized his dream when he was given the chance to direct his own version of King Kong. However, he did not conceive his movie as a remake but as a digitalization. Jackson thus united two worlds separated by seventy years of technological progress and linked by a single passion: to film the eighth wonder of the world.
Le film de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack donna en son temps naissance à une figure mythologique et emblématique qui marqua de son empreinte aussi bien l’histoire du cinéma que de la ville de New York. Or le succès du film fut en grande partie le résultat du travail de Willis O’Brien dont l’animation en volume fut de bien des façons à l’origine même des effets spéciaux modernes.
Peter Jackson, dont le choix de carrière fut motivé par la découverte du King Kong de 1933 et par l’animation en volume de O’Brien et Ray Harryhausen réalisa ainsi son rêve en tournant une version de King Kong conçue non pas comme un remake, mais bien comme une numérisation. Ce faisant, il opéra la fusion entre deux mondes séparés par soixante-dix années d’évolution technologique et marqués par une seule et unique passion, à savoir filmer la huitième merveille du monde.
Origine : Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte