Options épistémologiques et méthodologiques investies au fil d'un parcours de recherche dans le champ des rapports travail-formation et de la professionnalisation
Résumé
[...]
Les chapitres de l'ouvrage sont organisés selon trois perspectives qui
structurent l'ensemble de l'ouvrage. La première partie investit des
réflexions théoriques portées sur des postures ou des approches
méthodologiques situées dans les sciences humaines et sociales. Les
questions abordées sont nombreuses et guident vers des propositions
opératoires, parmi lesquelles l'intérêt de prendre en compte des niveaux
différenciés d'analyse (micro, méso, macro) selon une logique de jeux
d'échelle (Roquet) ; de croiser des positions d'analyse afin de saisir de façon
intégrée et dans une démarche inductive les individus, les organisations et
les situations (Wittorski) ; d'appuyer la connaissance des activités
professionnelles sur une démarche de coproduction entre le chercheur et le
sujet de traces de l'activité (Baroth) ; d'articuler et croiser discours
interprétatifs des sujets, produits au cours d'entretiens, et observations
directes et contrôlées faites par le chercheur (Astier).
Début du texte :
Ce texte a probablement un statut particulier. Il n'a pas pour première intention de faire état d'une recherche empirique particulière sur la professionnalisation mais il poursuit l'objectif de donner à voir et de mettre en discussion les choix épistémologiques et méthodologiques qui guident son auteur au fil d'un itinéraire de 15 années de recherche dans le champ des rapports travail-formation et de la professionnalisation.
Nous en sommes convaincus, étudier le développement des compétences, le développement professionnel ou la professionnalisation revient à étudier des questions qui relèvent d'abord de constructions sociales apparues dans des contextes sociaux singuliers (tant dans le champ du travail que celui de la formation) qui fondent, d'une certaine manière, les enjeux que ces questions portent (enjeux qui, pour l'essentiel, conduisent les acteurs sociaux à des prises de position contrastées, à l'instar, par exemple, du débat social récurrent à propos de la " gestion par les compétences ",...).
Dès lors, se pose naturellement au chercheur la question des choix épistémologiques et méthodologiques qu'il fait (comment conçoit-il la réalité qui l'entoure ? comment s'y prend-il pour produire des connaissances à son sujet ?...) pour saisir ces objets qui ne sont pas d'abord des construits scientifiques (et qui n'en ont probablement pas encore le statut).
Bien entendu, les propos qui suivent ne constituent qu’une analyse « méta » de choix faits par l’auteur tout au long de son itinéraire et ne constituent à aucun moment un « modèle ».
Nous procéderons en deux temps : d’une part, nous préciserons la nature des objets de recherche travaillés au cours de notre itinéraire de recherche (l’étude des rapports travail formation dans des dispositifs et des secteurs différents, l’analyse des transformations opérées sur les personnes du fait de leur engagement dans une action), d’autre part nous ferons état des raisons pour lesquelles nous avons graduellement adopté une épistémologie constructiviste et interdisciplinaire.
Début du texte :
Ce texte a probablement un statut particulier. Il n'a pas pour première intention de faire état d'une recherche empirique particulière sur la professionnalisation mais il poursuit l'objectif de donner à voir et de mettre en discussion les choix épistémologiques et méthodologiques qui guident son auteur au fil d'un itinéraire de 15 années de recherche dans le champ des rapports travail-formation et de la professionnalisation.
Nous en sommes convaincus, étudier le développement des compétences, le développement professionnel ou la professionnalisation revient à étudier des questions qui relèvent d'abord de constructions sociales apparues dans des contextes sociaux singuliers (tant dans le champ du travail que celui de la formation) qui fondent, d'une certaine manière, les enjeux que ces questions portent (enjeux qui, pour l'essentiel, conduisent les acteurs sociaux à des prises de position contrastées, à l'instar, par exemple, du débat social récurrent à propos de la " gestion par les compétences ",...).
Dès lors, se pose naturellement au chercheur la question des choix épistémologiques et méthodologiques qu'il fait (comment conçoit-il la réalité qui l'entoure ? comment s'y prend-il pour produire des connaissances à son sujet ?...) pour saisir ces objets qui ne sont pas d'abord des construits scientifiques (et qui n'en ont probablement pas encore le statut).
Bien entendu, les propos qui suivent ne constituent qu’une analyse « méta » de choix faits par l’auteur tout au long de son itinéraire et ne constituent à aucun moment un « modèle ».
Nous procéderons en deux temps : d’une part, nous préciserons la nature des objets de recherche travaillés au cours de notre itinéraire de recherche (l’étude des rapports travail formation dans des dispositifs et des secteurs différents, l’analyse des transformations opérées sur les personnes du fait de leur engagement dans une action), d’autre part nous ferons état des raisons pour lesquelles nous avons graduellement adopté une épistémologie constructiviste et interdisciplinaire.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
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