« Shi filastini, quelque chose de palestinien »
Résumé
Les musiques palestiniennes au Liban font entendre des voix multiples qui, témoignant avant tout d'une attention à la vie, élaborent une culture spécifique en rapport avec la situation d'exil. Exprimant parfois la nostalgie d'un pays désormais inconnu de la plupart, elles se « racinent » en même temps dans l'espace libanais, dans et hors les camps. Cet article propose d'examiner les relations entre ordres collectif et individuel que ces racinements induisent, ainsi que les différentes sortes d'actualisation de l'exil dans la production culturelle, musicale notamment, en liaison avec les injonctions patrimoniales, mémorielles et politiques.
Origine : Accord explicite pour ce dépôt