« La crise financière et l'application des accords de Bâle : est ce le meilleur remède ? ».
Résumé
Afin de s'adapter à la libéralisation de la sphère financière entamée dans les années 80, marquée notamment par la fin de l'encadrement de crédit, la disparition des différentes formes de protection de l'Etat dont bénéficiaient les banques, et la privatisation de la quasi-totalité des établissements en Europe, la réglementation bancaire a évolué vers une approche prudentielle, perçue comme le seul mode de régulation n'entrant pas en contradiction avec les règles du marché. La réglementation bancaire actuelle ‘Bâle II' s'appuie sur la supervision, la discipline du marché et les ratios prudentiels, en particulier les ratios des fonds propres minimaux. La crise financière dénommée de ‘subprime' qu'a traversé le monde durant ces dernières années a poussé plusieurs économistes à se demander si cette réglementation prudentielle est toujours d'actualité, et surtout pourquoi n'a pas-t-elle permis de prévoir et d'éviter la crise actuelle. L'objet donc, de cet article est de présenter l'architecture du nouvel accord de Bâle qui se base sur trois piliers se consolidant mutuellement, et surtout d'expliquer quel rôle a-t-il pu jouer dans cette crise financière.
Domaines
Finance [q-fin.GN]
Origine : Accord explicite pour ce dépôt