Aerodynamic and articulatory aspects of French nasal vowels.
Résumé
The phonetics of French nasal vowels has reoeived a lot of attention in the past, both from an acoustical point of view (e.g. Maeda 1993) and from an articulatory point of view (e.g. Zerling 1984). In addition manyy phonological treatments of nasality and nasal vowels have been proposed for French (e.g. Walter 1977 and Durand 1988). Data come from a description of aerodynamic and articulatory aspects of French nasal vowels, spoken in Belgium and in the South of France (Marseille). Aerodynamic results show that test is a fondamental difference between the four nasa) vowels [in, un, an, on ] in the two groups of speakers.
In the northern dialect, nasal flow start as soon as the closure or the constriction of a preceding consonant is released. This is not the case in the southern dialect where nasal flow start only in the second part or at the end of the vowels. This seems to correspond at the velar appendix which was mentioned by Walter (1977) and by Carton et al (1983). From the articulatory point of view, dynamic magnetic resonance shows that in the northern dialect, the velum is lowered during the entire vowel, but in the southern dialect there is a contact in the velar region at the end of all vowels.
In the northern dialect, nasal flow start as soon as the closure or the constriction of a preceding consonant is released. This is not the case in the southern dialect where nasal flow start only in the second part or at the end of the vowels. This seems to correspond at the velar appendix which was mentioned by Walter (1977) and by Carton et al (1983). From the articulatory point of view, dynamic magnetic resonance shows that in the northern dialect, the velum is lowered during the entire vowel, but in the southern dialect there is a contact in the velar region at the end of all vowels.
ASPECTS AÉRODYNAMIQUES ET ARTICULATOIRE DES VOYELLES NASALES DU FRANÇAIS
Les études phonétiques sur les voyelles nasales du Français ont été menées dans le passé tant du point de vue acoustique (Manda 1993) qu'articulatoire (Zerling 1984). parallèlement plusieurs, approches phonologiques de la nasalité du Français ont été proposées (Walter 1977 et Durnd 1988). Notre propos et d'intégrer des analyses phonétiques menées au moyen de techniques d'investigation modernes dans un contexte de phonologie articulatoire. L'étude porte sur la données aérodynamiques et articulatoires (RMN) d'un corpus de voyelles nasales parlé en Belgique et dans 1e sud de la France (Marseille). L'étude aérodynamique montre une différence fondamentale entre les quatre voyelles nasales (in, un, an, on) prononcées par les deux groupes de locuteurs.
Dans le parler du nord, le débit d'air nasal commence aussitôt que la fermeture ou la constriction de la consonne précédente se relâche. Cela n'est plus le cas pour le parler du sud, dans lequel le débit d'air nasal commence seulement dans la seconde partie ou à la fin de la voyelle. Ceci semble correspondre à l'appendice vélaire mentionné par Walter (1977) et Carton et al (1983). Du point de vue articulatoire, l'imagerie par résonance magnétique nucléaire dynamique, montre que dans le dialecte du nord, le voile est abaissé durant toute la durée de la voyelle. Cela n'est pas le cas dans le dialecte du sud ou il existe un contact vélaire à la fin de chaque voyelle. Nous proposons une représenta ion phonologique gestuelle des voyelles nasales et de la nasalité.
Les études phonétiques sur les voyelles nasales du Français ont été menées dans le passé tant du point de vue acoustique (Manda 1993) qu'articulatoire (Zerling 1984). parallèlement plusieurs, approches phonologiques de la nasalité du Français ont été proposées (Walter 1977 et Durnd 1988). Notre propos et d'intégrer des analyses phonétiques menées au moyen de techniques d'investigation modernes dans un contexte de phonologie articulatoire. L'étude porte sur la données aérodynamiques et articulatoires (RMN) d'un corpus de voyelles nasales parlé en Belgique et dans 1e sud de la France (Marseille). L'étude aérodynamique montre une différence fondamentale entre les quatre voyelles nasales (in, un, an, on) prononcées par les deux groupes de locuteurs.
Dans le parler du nord, le débit d'air nasal commence aussitôt que la fermeture ou la constriction de la consonne précédente se relâche. Cela n'est plus le cas pour le parler du sud, dans lequel le débit d'air nasal commence seulement dans la seconde partie ou à la fin de la voyelle. Ceci semble correspondre à l'appendice vélaire mentionné par Walter (1977) et Carton et al (1983). Du point de vue articulatoire, l'imagerie par résonance magnétique nucléaire dynamique, montre que dans le dialecte du nord, le voile est abaissé durant toute la durée de la voyelle. Cela n'est pas le cas dans le dialecte du sud ou il existe un contact vélaire à la fin de chaque voyelle. Nous proposons une représenta ion phonologique gestuelle des voyelles nasales et de la nasalité.
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