Contrôle d'exécution et gestion cognitive des erreurs d'action : approche physiologique et ergonomique
Résumé
Rappel des enjeux et objectifs
Cadre général-Position du problème.
Il est extrêmement fréquent que la faillite de systèmes complexes ait pour origine une erreur humaine. L'analyse des erreurs d'action dans des situations routinières constitue l'objet de ce projet. Ces erreurs sont analysées au moyen de techniques électroencéphalographiques et électromyographiques dans des activités sensori-motrices simples (élémentaires) et au moyen de techniques comportementales dans des activités liées au monde du travail (intégrées). Dans le monde du travail, l'opérateur commet beaucoup d'erreurs mais en récupère la plupart (Wioland et Amalberti, 1998). Dans les activités sensori-motrices les plus élémentaires, une proportion importante d'actions adaptées résulte de la correction (récupération) d'une ébauche d'erreur initiale sans conséquence comportementale évidente (Burle et Bonnet, 1999 ; Hasbroucq et al., 1999, 2001). Bien qu'elles décrivent des phénomènes se produisant à des niveaux d'organisation différents, les littératures psycho-ergonomique (comportements intégrés) et psychophysiologique (traitements élémentaires) se réfèrent à des modèles communs. En particulier, un contrôle d'exécution pourrait superviser la réalisation de l'action 1 ,aussi bien au niveau des activités sensorimotrices (élémentaires) automatisées étudiées en neurosciences, qu'au niveau des séquences d'actions complexes (intégrées) routinières étudiées par les ergonomes.
Cadre général-Position du problème.
Il est extrêmement fréquent que la faillite de systèmes complexes ait pour origine une erreur humaine. L'analyse des erreurs d'action dans des situations routinières constitue l'objet de ce projet. Ces erreurs sont analysées au moyen de techniques électroencéphalographiques et électromyographiques dans des activités sensori-motrices simples (élémentaires) et au moyen de techniques comportementales dans des activités liées au monde du travail (intégrées). Dans le monde du travail, l'opérateur commet beaucoup d'erreurs mais en récupère la plupart (Wioland et Amalberti, 1998). Dans les activités sensori-motrices les plus élémentaires, une proportion importante d'actions adaptées résulte de la correction (récupération) d'une ébauche d'erreur initiale sans conséquence comportementale évidente (Burle et Bonnet, 1999 ; Hasbroucq et al., 1999, 2001). Bien qu'elles décrivent des phénomènes se produisant à des niveaux d'organisation différents, les littératures psycho-ergonomique (comportements intégrés) et psychophysiologique (traitements élémentaires) se réfèrent à des modèles communs. En particulier, un contrôle d'exécution pourrait superviser la réalisation de l'action 1 ,aussi bien au niveau des activités sensorimotrices (élémentaires) automatisées étudiées en neurosciences, qu'au niveau des séquences d'actions complexes (intégrées) routinières étudiées par les ergonomes.